L’amour est une folie, une folie qui nous mène à désirer l’impossible, à chercher des réponses dans des coeurs en papier crépon.

C’est une folie qui mène au bal et fait danser sur des musiques sucrées comme des pots de de miel dévorés à la petite cuillère.

L’amour, c’est cette dinguerie qui fait porter du blanc et fait hurler des absolus.

Mais, avec Emmanuelle Badet, Denis Couturier et leur troupe de théâtre, l’amour c’est beaucoup plus encore.

C’est la tendresse folle de deux garçons qui dansent un slow, la colère vengeresse d’une amante esseulée, c’est le rire gaulois de l’histoire d’un mât d’Ambert et c’est surtout la beauté d’un théâtre vital et joyeux. 

Cette troupe emportée par une fougue phénoménale n’a peur de rien, assumant les mièvreries des mots d’amour qui sonnent comme des noms d’oiseaux depuis la rencontre at the first sight jusqu’à la nuit de noce brûlante, tout est dit de l’amour.

Zezette, épouse X donne la réplique quand un lapin géant- oui, j’ai bien écrit un lapin géant- surgit, acoquiné d’une Lolita aux couettes immenses. Tous deux mangent des carottes et toutes les allusions sont permises.

On rit de bon coeur, malgré tout, malgré la tristesse, la fatigue et la lourdeur d’un quotidien insipide, l’Atelier théâtre du lycée Blaise Pascal d’Ambert ne vous laisse pas le choix :

CARPE DIEM, PUTAIN, CARPE DIEM !

Dalie