tatie danielle

Bonne humeur, mauvaise humeur, coup de sang, coup de chaud, coup de blues, coup de Trafalgar, coup du lapin, coup de grisou….

PasdePb

S’il n’y a pas de solutions, c’est qu’il n’y a pas de problèmes…

La logique des mots et du discours sont affaire d’humour.

Les problèmes de sociétés semblent insolubles, les problèmes économiques aussi, les problèmes culturels, n’en parlons pas, quant aux problèmes d’éducation, pareil. Donc,

 Tout va bien, non ?

La femme n’est pas l’égale de l’homme.

Parce que la France n’est toujours pas une terre d’égalité pour les femmes, un petit film de 2 minutes 38 pour déclencher la parole…

Un petit film sur les idées reçues qui touchent encore et toujours l’intelligence – éventuelle- des femmes : publicité, citations, citations, des professeurs et des élèves de classes scientifiques témoignent,… ( 10 minutes 31)

Marisol nous propose deux coups de gueule olfactifs, bien sentis, pour ceux qui se prévalent encore de leurs ancêtres gaulois…

D’où qui pue donc tant

Marie, dit-il musiqué cajun par toutes ses fibres basanées, les français, y

sont légers sul’savon, et au boulot, sont pas sérieux. Tourne à la lumière, veux-tu, qu’on magasine un tant peu tourangeaux… il me souvient, petit frère, le deux-pièces misère, soyez assurée madame de ce que mes trois enfants seront poliment silencieux à vos tympans, parquet grinçant, il me souvient le premier étage tournicoté sur cordes à linge pelousées cour-arrière jolis rosiers renaissance, il me souvient la cuisinette jaunie à la fumette, puis peinturée éléphant fleuri bleu hippie, il me souvient les deux chambres papiétées grand cri, et où nous prenions soin de ne jamais effleurer les rideaux beige sépia sous peine de les encorner craquelés de part en part, vieille crasse marronnée raconter un bon demi-siècle de mal logés. On n’est pas mort d’avoir pointé notre modeste éco, la jolie semeuse un franc argenté, non, on n’est pas mort d’avoir fait la queue aux bains-douches dimanche matin, blotties serrées les belles façades classées, solidement embourgeoisée la pierre Balzac vide des âmes bien nées, toutes sacrifiées au gâteau dimanche désert, détester la rue d’Entraigues, vide, longiligne, arrêtée au vieux curé de Tours, détester les clochers dimanche harassée. Top chrono, vingt minutes jet maximum délicer les flots d’eau chaude. Vingt minutes pleine éternité faire mousser le savon blanc, la tentation shampoing monoprix fleur d’oranger. Jusqu’à la dernière seconde, satin de peau respirer le bruissement de l’eau cascadée à l’éhonté. Cultiver l’accent pointu à la mode de la capitale, propres sur nous semaine et fêtes comprises, je lave toutes les pièces de linge dans le lavabo fêlé, j’égoutte le mouillé au petit bidet.

Tu l’as dit, petit frère, dans le bus des francaouis, ça camembert pourri lesaisselles de dix-neuf heures, depuis le temps répéter qu’on a tous besoin d’un petits pois chez soi, ça vous asticote les narines aux vieux cuirs chaussés puants, ça empeste l’espace de quelque faisandé de derrière les fagots, et ça vous trace le numéro cinq de Paris sur col négligé. Stratosphère galerie des glaces, image figée louis soleil. Convenons tout de même, petit frère, qu’on ne peut s’empêcher de regarder compains l’imperméable délavé éternellement impeccable, le cuir usé patiemment lustré année après année. Y a des semelles trouées qui forcent le respect aux cabochons colorés gros comme il s’en bave le long des vitrines blindées qui appâtent l’entrée du casino de Baden-Baden. Tu te rappelles les grosses bagouses à épater la galerie, petit frère. Ben moi, j’échangerais pas le caviar aux millions de brillants contre la volupté s’accueillir cascade mousseuse dimanche matin au bain-douche à requinquer les derniers débarqués.

Content content d’être légalement empapiété, sourit le plus bel arbre généalogique engauloisé de l’année sur sa belle carte d’identité.

Marisol

gaulois

Station morpion

Quel âge peut-il bien peser, l’asticot jersey marine susurrer l’insolence au petit chemin qui sent la noisette ? Quel âge se prêtent-il à me renifler charentaises cla-cla, le ch’tiot bon chic bon genre qui remugle cloaque la docte éducation lettres classiques qu’on lui a verni pantalon écossais, mocassins pompon ?

Ça va durer longtemps, cet air qu’il lambine impertinent, distillé mine de rien pile dans ma direction ? Et ce tram flamboyant, tant pressé me faire attendre… voilà l’avorton qui se met à siffloter aigrelet le petit chemin à sa Mireille ; un minus nez au vent sifflant nonchalant, et qui persévère détourner la poésie demoiselle à me poinçonner. Mais de quel totem a-t-on pu charitablement louvoyer le rase-motte impertinent ? Pas né sur un quelconque trottoir à l’ombre, le mesquin au tartan. Dorée sur tranche, l’école privée, uniforme au carré, bien sûr que sûrement. Si tu crois que ta fourche serpent va réussir me faire rougir à me sentir de trop, parquée sous l’abribus transparent lamenter le tram aiguillage Montembas.

Tu l’as deviné, rase-motte poisonné, mes moussaillons d’ancêtres n’ont pas goûté le confort des mocassins cirés, ils ont dû marcher nu-pieds les lointains comptoirs ocre-claire, survécu affamés aux fièvres des marais et repris la voile avec leurs babouches poussiéreuses, traversant les frontières inquiètes que tu visiteras profil d’œuf à coup de carte gold humaniste, toi la peau lisse délicatement teintée et si bien née, toi qui revendiques toute la place, à toi, rien qu’à toi, toute la place sous l’abribus incolore que surplombe la statue en majesté de Vercingétorix le valeureux, sève nôtre le gaulois, que ne t’en déplaise, Blaise.

A toi franchouille dilatation, à moi le crayon, et, mine de rien, un blason mien. Deux minutes d’arrêt station-morpion, embarquement grande dame. A la revoyure, futur centenaire de mes deux.

La morale de cette tartouillette, c’est que pompon se rature telle une exception à bonbon (ou peut-êt-ben que c’est-y l’inverse…).

Pouet !

Marisol

le-corps-des-femmes

Le corps des femmes : « Le corps des femmes devra-t-il porter un label comme la viande charolaise ou le poulet estampillé bio pour devenir acceptable ? » pour en lire plus cliquez sur l’image !