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J’aime, tu aimes, nous aimons, vous aimez, ils détestent.

C’est pas grave. De toute manière la culture ne se conjugue pas à l’impératif.

Amandes

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« D’autres l’auront écrit avant moi et l’écriront après.

J’ai beaucoup aimé la lecture de Meursault contre enquête, non pas parce qu’il dresse une forme de revanche à l’écriture blanche teintée de colonialisme d’Albert Camus, mais parce que c’est un livre de lecteur.

J’ai aimé la mise en abyme des deux récits qui nous renvoie à notre expérience de lecteur et à l’idée terrifiante que l’innocence du lecteur n’existe pas.

Coupable de meurtre, nous sommes coupable du meurtre de l’Arabe qui n’avait pas de nom. A peine un étranger, avec un E majuscule.

Le livre est parfois bavard, certains passages un peu attendus, mais il y a des trouvailles, des perles pour ceux qui, comme moi, ont toujours su que Lire est un acte révolutionnaire. » Dalie

Une femme sans histoires est un roman doux, d’une respiration profonde et à peine perceptible. Marie Agullo raconte sa « mémé » avec délicatesse, tendresse, entre les meubles de son enfance, les non-dits et les paroles étouffées, on feuillette ainsi une vie comme les autres, comme la nôtre. A lire, parce que l’on a tous, dans notre histoire, une de ces femmes sans histoires qui ont fait notre vie… Dalie

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Laurent B. dit « lisez Jacob Jacob, c’est magnifique. »

Mechtild Borrmann, « Le violoniste ». Ed. du masque.Traduit de l’allemand par S. Roussel.
C’est un thriller captivant où tout doit être inventé. Et pourtant le scénario semble totalement vrai, inscrit dans l’Histoire de l’après guerre jusqu’à aujourd’hui. Et la résolution de l’histoire policière venge le lecteur  de l’ Ignominie. Celle des régimes totalitaires et mafieux. A mettre absolument entre les mains des élèves de troisième. Marie Agullo
le violoniste

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L’ouvrage a déjà quatre ans, mais il n’a pas vieilli, c’est une perpétuelle actualité… Si l’on veut comprendre, ce que Pierre Rabhi appelle la sobriété heureuse, si l’on veut comprendre cette terrible insatisfaction qui nous assaille au spectacle de la médiocratie assassine et pourtant glorifiée, si l’on veut comprendre que la part de soi est une part infinie pour donner sens à notre finitude. Alors ces 51 pages vous plairont. Moi, j’ai aimé. Dalie

Ma grand-mère russe et son aspirateur américain est un exemple de ces livres sur l’émigration que j ‘ai récemment eu le plaisir de lire. Il nous plonge au travers d’une vengeance d’un oncle maudit, au coeur de l’installation des familles juives sur la terre d’Israël.

Racontée avec humour et émotion, cette histoire est celle de n’importe quelle famille de l’ exil. Le style est sobre et les mots bien pesés.

A lire et partager.
Ismaël

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collectionneuse

Nous sommes à Naples. Cela commence bien, ou plutôt mal, car un meurtre est commis dans un quartier plutôt huppé… Sorti en mars 2015, on suit dans une seconde enquête un Lojacomo, intuitif et humaniste. Je n’ai pas lu l’opus qui précède La méthode du crocodile, mais cela ne m’a pas manqué. Cecilia de Santis est retrouvée morte, tuée d’une boule à neige. Cela ne s’invente pas. Ou plutôt si, cela s’invente bien. Un petit policier léger,  facile à lire. Un bon petit prosecco. Dalie

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