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Dalie Farah -"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'histoire"

20 000 lieues sous la mer. Des hommes, des femmes, des enfants.

Un musée sous-marin pour dire cette humanité disparue, cette humanité qui n’en finit pas de mourir au point de changer l’ordre du monde. Car quand elle ne meurt pas, elle se figure le droit de survivre et de gagner des pays où la guerre est morte. Des pays où la guerre s’est absentée depuis des décennies.

Ils n’ont pas le droit. On le répète à tours de bras de fer politiques. La misère du monde, la fameuse misère du monde. Celles des autres. La misère des autres. Parce que la nôtre a de la valeur. Sauf quand on se pique de vouloir s’occuper de celles des autres, là cela ne va pas plus. Et la République ? Et la Loi ? Le droit ?

Le droit de laisser crever des gens. Le droit d’oublier les morts et de vouloir la disparition des vivants.

Un hommage aux réfugiés, l’idée est belle mais si étrange, eux qui auraient besoin d’un toit, de respect ont désormais un musée. Un musée sous l’eau.

Arte en parle bien mieux que nous, Arte sait parler de tout. Heureusement pour les réfugiés.

http://info.arte.tv/fr/un-musee-sous-marin-en-hommage-aux-refugies

A la une : Le radeau de Lampedusa – Ci-dessus : La traversée de Rubicon

Photos Jason deCaires Taylor

Intégration: Lysiakrea.com