Avec les femmes du monde entier, so so so solidarité !
Une centaine de personnes pour dénoncer l’impensable.
Une centaine de personnes pour dire non aux violences faites aux femmes.
Je n’arrive pas à croire que cela soit.
Je n’arrive pas à croire que cette France des Lumières laissent les femmes humiliées dans l’ombre.
Si nous sommes si peu, c’est parce que les silencieux se cachent derrière leurs habitudes, leurs servitudes.
Les femmes meurent, les femmes meurent, les femmes meurent et on se tait.
On laisse les mains glisser, les mots fuser. On laisse la violence se déployer, on laisse s’éteindre les volontés, se plier les genoux, se courber les nuques.
Les coups résonnent longtemps après avoir brisé le corps et les silencieux détournent le regard.
Les marques s’effacent pour laisser d’autres stigmates apparaître, et les silencieux détournent le regard.
On l’a dit, on le répète.
On tue des femmes parce qu’elles sont femmes, hier, aujourd’hui, demain, encore.
Qui reste silencieux, est d’accord.
Dalie