Pour une nuée d’Oiseaux
La saison des aller-retour Clermont-Thiers a repris, et dans la solitude des arbres qui ne font attention à personne, je me plais à écouter des histoires avant d’aller travailler. En ce début d’automne, c’est Kawabata qui m’a accompagnée. Une histoire d’amour, de thé, de vase, de corps, de jalousie et de douceur ineffable.
Kikuji fait le deuil de son père et découvre l’essence du féminin dans la douceur tragique d’une femme inattendue. Dans l’ésotérisme raffiné des cérémonies de thé, le japon et la délicatesse de ses amours aristocratiques emportent la trépidation vaine du quotidien vers un ailleurs cruel et beau.
Kawabata est un auteur si moderne que chaque année je redécouvre ses œuvres comme une première fois. A lire, à relire et à écouter.