La semaine des droits des femmes sur le thème du sport peut paraître accessoire, marginale, mais si l’on comprend que le sport est un miroir sociétal, on comprend que ce n’est pas du tout le cas.

Au planning familial, un petit groupe d’hommes et de femmes ont échangé sur le thème des règles et de l’hymen et dans le cadre de conf’à la carte de Plumes d’Ailes et Mauvaises Graines, nous avons pu partager des éclairages culturels et linguistiques.

Un échange intense, parfois troublant quand on évoque tout un système de silences et de mensonges qui couvrent encore l’intimité des femmes avec une hypocrisie sociale parfois virulente. Des moments aussi complexes où l’on doit croiser les cultures et se rendre compte que  faire injonction aux traditions sans réorganiser l’espace social est une gageure.

Le corps de la femme est prisonnier de la société. L’émancipation n’est pas seulement une question de conscience et de volonté, c’est surtout une question de puissance.

Faisons que les femmes soient fortes et elles seront libres.

Voilà ce que j’ai compris.

Dalie

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