Ovaldé est une écrivaine que j’ai découverte avec le fabuleux Ce que je sais de Vera Candida. C’est une conteuse qui situe son écriture entre un réalisme méticuleux et une puissance magique du réel. Originale, singulière, elle dessine un univers, livre après livre à la fois anodin et merveilleux.

Quelque chose de Boris Vian ou de ce réalisme magique Outre Atlantique. Et mon cœur transparent est un roman qui raconte un amour, qui raconte un amour qui fait des mystères. Lancelot tombe amoureux, il tombe amoureux dans le sens où l’amour lui tombe dessus sous la forme d’une chaussure à talon. Cette femme qui lui devient indispensable en peu de temps, mais le récit s’amorce non par la rencontre avec Irina, mais sa disparition. Là commence la quête, qu’est-ce qui est arrivé à Irina Rubinstein ?

On ne connaît pas ceux que l’on aime, ils ont des mystères, et ces mystères font peur. Lancelot part pour élucider, par à la poursuite des souvenirs de sa femme.

Pour garder le plaisir de lecture qui est dans cette quête, je dirais que c’est aussi dans une vie un roman sur la liberté et le désordre.

Dalie Farah