Livrophile et dévoreuse de pages, Claire Lebreuvaud rencontrée sur la toile est une fana du livre, son regard perçant et juste et joyeux sur les livres, elle veut bien le partager avec Plumes d’Ailes et Mauvaises Graines ! Rejoignez là, pour publier vos avis subjectifs et sans concession !

LE CALENVRIER DE L’AVENT PAR CLAIRE LEBREUVAUD :

ON ADORE

claire

J-24

« Noël, c’est dans 24 jours … vous ne viendrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenu.
Le chien d’Albert s’interroge, depuis le temps qu’ils vivent ensemble, il n’arrive toujours pas à comprendre ce qui se passe dans le silence de la tête d’Albert. A se demander si Albert n’aurait pas une cervelle de moineau.
Sauf qu’il s’en passe des choses dans la cabosse d’Albert, ça cogite, ça réfléchit, ça fourmille, ça s’agite du bocal, ça tricote. Albert idéalise, s’énerve, tergiverse et parfois Albert perd les pédales (du petit vélo qui mouline dans son ciboulot).
Oh qu’il est chouette cet album ! Délicat, poétique et puis mince Carole Chaix aux pinceaux, ça se déguste (et c’est bien meilleur qu’un MonChéri) ! Bref, J-24… »

Le chien d'Albert

J-22

« Noël, c’est dans 22 jours… vous ne viendrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenu.

« A cette époque, c’était déjà une drôle de cacophonie à la maison, puisque chacun avait développé ses propres goûts musicaux : Dalida et Alyson aimaient les Boys Bands, et comme les maisons de production qui fabriquaient ces groupes s’arrangeaient toujours afin de contenter toutes les fille, pour qu’il y ait un sage et un bad boy, elles pouvaient toutes les deux aimer le même groupe, sauf que Dalida préférait le sage et Alyson le bad boy évidemment.
Maryline et moi on écoutait à fond Nirvana, Metallica et les Guns’n’Roses ; leurs albums tournaient en boucle dans notre chambre, et je mimais les solos de guitare tandis que Maryline s’égosillait sur les refrains.
C’est à cette période qu’on a dû mettre JR et Jésus dans deux chambres séparées, car l’un écoutait des chansons d’amour pour apprendre des phrases de drague et l’autre, des chants religieux. Quand au petit Grégo, il chantait à tue-tête : « Dur dur d’être un bébé ! »
De son côté, Zaza écoutait en boucle une chanson kabyle qu’avait réussi à lui dénicher mon oncle : Avava Inouva, la chanson d’amour la plus triste du monde.
Si on ajoutait à cela la musique classique à Maman et le Johnny à Papa : la maison était devenue une discothèque aussi bruyante qu’éclectique ! »

Alors je vous l’annonce tout à trac, mais vous allez tomber fou d’amour pour ce bouquin, vous allez rire comme des baleines, chialer à chaudes larmes et une fois la dernière page tournée vous aurez irrésistiblement envie d’aller vous jeter un verre de muscadet au comptoir d’un bar à tocards de Belleville. Un roman rare, intense, un diamant brut taillé en tête de mort. Bref, J-22… »

dysfonctionnelle

J-16

Noël, c’est dans 16 jours… vous ne direz pas qu’on ne vous a pas prévenu.
Un surréaliste hareng rouge nous invite à plonger en sa compagnie dans un jardin public qui s’anime au fil des pages. Et il s’en passe des choses ! Encore faut-il prendre le temps de se balader, de se poser sur un banc public, de musarder le nez au vent, l’oeil collé aux splendides illustrations d’Alicia Varela (une illustratrice espagnole que je ne connaissais pas mais ¡Qué maravilla!).
Une délicieuse et délicate flânerie !
(et pour les imaginatifs frileux, ils trouveront glissé dans une enveloppe un livret d’histoires). Bref, J-16…12369165_143015209397076_2061298477526297285_n

J-23

« Noël, c’est dans 23 jours … vous ne viendrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenu.
Dolorès Wilson fait chaque jour un nouveau métier. Dresseuse de chevaux le mercredi, sculpteuse de frites le jeudi, Dolorès sait tout faire. Eddy, son chef de l’agence Oboulo, la surnomme l’intérimaire de l’impossible.
Au volant de sa vibrionnante Fiat 600, Dolorès, accompagnée de Doug, son chien (un rien trouillard qui adore la glace au foie de veau) s’embarque pour des aventures loufoques et déjantées. Une situation délicate ? Le temps d’un clignement d’oeil, Dolorès se transforme en wonder-woman troquant sa salopette bleue pour un mini-short jaune et des bas résille rouges (les couleurs d’Aurore Petit sont irrésistibles).
Rigolarde, acidulée et plus pétillante qu’une coupe de Veuve Clicquot (on n’est pas du genre à se moucher du coude) ! Bref J-23…

dolorès wilson

J-21

« Noël, c’est dans 21 jours… vous ne direz pas qu’on ne vous a pas prévenu.
Pas sûr que ces Pop Corn soient très digestes (même arrosés de caramel fondu) mais à coup sûr, ils raviront les papilles des cinéphiles en culottes courtes.
Colorée, décalée et graphique, Pop Corn la revue qui se fait des films est une pure gourmandise ! Bref, J-21 »

WP_20151204_034 WP_20151204_027

J-17

Noël, c’est dans 17 jours… vous ne direz pas qu’on ne vous a pas prévenu.
Alors j’ai pris un tantinet de retard … mais par contre, vous n’allez pas pouvoir passer à côté de cette friandise oculaire, un petit livre facétieux oú le génialissime Gilles Bachelet s’amuse, nous dévoilant avec un brin d’impertinence les coulisses du livre jeunesse.
Pour ma pomme, Blaise affalé sur le divan du psychanalyste m’a fait hurler de rire (et par les temps qui courent… croyez-moi, c’est bougrement précieux !). Bref, J-17…ob_7dfe2d_image

12369042_143582746006989_6450046361393430574_nJ-15

« Autrefois, parmi les jonquilles du mois d’avril, on pouvait compter Papi et Pépé. Mais, depuis bien des années, leurs fourrures rose et bleue ne fleurissent plus les prés. »
Les souvenirs dansent et cognent dans la tête de petit ours. Pour se retrouver et repartir du bon pied, il lui faut inventer un jardin aux couleurs de Papi et Pépé, un jardin comme une maison où siroter les souvenirs colorés. Papi et ses mystérieuses tisanes de pissenlit, ses tartines de beurre salé devant Amour, gloire et beauté ou ses coquillettes au jus (même si sa spécialité c’est le gâteau au yaourt à la croûte brûlée). Pépé qui ronfle pendant la sieste, qui perd toujours exprès au mistigri et qui déniche les fraises des bois qui sucrent le gosier.
Fanny Ducassé est une drôle de magicienne, un brin ensorceleuse. Elle nous balade dans le jardin de l’enfance avec beaucoup de poésie et un rien de mélancolie. C’est tendre, sensible … une rêverie toute douce où il fait bon se pelotonner.
Bref, J-15…