L’éloquence c’est la part des Dieux de la parole : elle est la puissance à démontrer, la puissance à séduire, elle est le lien entre les hommes et les femmes de la cité.

On admire celui ou celle qui sait dire, qui sait bien parler, qui convainc, qui porte les mots pour défendre. On a en mémoire de grands rhéteurs, on se souvient de Jaurès, de King, on peut admirer aujourd’hui hommes et femmes politiques qui peuvent soulever des Zeniths entier par la puissance de leur verbe.

Mais, c’est aussi en cela que l’éloquence est aussi la part du Diable : elle est la puissance à manipuler, la puissance à dominer, elle est aussi ce par quoi on fait taire ceux que l’on ne veut pas entendre.

Le concours d’éloquence organisé par Plumes d’ailes et mauvaises graines pour l’université Clermont Auvergne (Section Infocom) a sélectionné dix étudiants à même d’en faire la démonstration.

Les dix finalistes s’affronteront d’abord sur un sujet commun : « le méchant doit-il mourir à la fin ? » pendant quatre minutes.

Ensuite dans une seconde épreuve, ils s’affronteront en duel sur des sujets moins « sérieux » du type : « pour ou contre le port des chaussettes à pois verts. »…

L’entrée est libre, venez nombreux, invitez vos amis, élèves, enfants : ils verront et sauront que l’éloquence est un art, un art somptueux et dangereux.